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  • : L'Inde autrement
  • : La vie au jour le jour en Inde et les voyages de connaissance de soi que nous proposons dans ce pays si différent de la France. La vie à l'écohameau de Barthès : tout ce que nous mettons en place pour y préserver l'écologie environnementale et favoriser l'écologie relationnelle.
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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 12:31

Des hommes masqués, déguisés en femmes passent dans les rues de Nagarkot. Comme les hijras en Inde, ils font peur. Les habitants ont tous donné de l'argent pour se garder du "mauvais oeil". La superstition est omniprésente au Népal comme en Inde. Les femmes  peuvent être accusées de sorcellerie à tout moment... Elles sont d'ailleurs totalement absentes dans la rue à ce moment.
Népal trek à Nagarkot
(Cet article est en lien avec les 2 précédents)


chiffres : 12 à 14 femmes indiennes meurent chaque jour parce que leurs maris estiment leur dot insuffisante, meutres essentiellement déguisés en incendies de cuisine...

EH BIEN NON !
Nous n'allons pas, nous ne pouvons pas rester tranquillement assis à énumérer tous ces scandales.
Putain de neutralité de la presse !!
Comme dans ses reportages animaliers où on vous montre froidement la vraie vie sauvage avec l'agonie pendant des jours du bébé kangourou abandonné.
Eh bien non, je ne vais pas vous raconter tout ça sans m'impliquer ! Comment ne pas s'exclamer : " Ah les enfoirés, ah les salauds ! "
Alors oui parlons-en des crimes d'honneur !
Définition généralement admise : meurtre prémédité d’une femme par sa famille ou sa communauté parce qu’elle est soupçonnée d’avoir commis une action considérée comme obscène. La femme est alors jugée coupable même sans preuves substantielles. Le meurtre prétend chasser la honte et maintenir l’honneur.
Ma définition : permettre à un frère, un père, un mari de massacrer volontairement sa sœur, sa fille, son épouse avec l'accord de la communauté !
Parmi les moyens de coercition les plus employés :
enfermées sans boissons ni nourriture, violées en groupe et en série, arrosées d'acide.
Même dans les façons de les éliminer, ils se comportent comme des salauds :
brulées vives (agonie consciente moyenne d'1 minute à plusieurs heures souvent non mortelle),
battues à mort (plusieurs minutes à plusieurs heures),
empoisonnées (agonie variable mais souvent plusieurs heures voir jours parce que poison non adapté),
étouffées (durée de l'agonie variable selon le procédé employé mais toujours plusieurs minutes jusqu'à plusieurs dizaines de minutes),
noyées (agonie consciente d'au moins 1 minute),
jetées sous un train (on le voit arriver de loin !!),
pendues (pendaison par hissement d'où agonie lente de 1 à 10 min).
Ils ne font même pas ça "proprement" : une balle dans la tête ou une dose létale de sédatif. Non, ils utilisent les moyens les plus crades entraînant de préférence le maximum de souffrances et au résultat souvent aléatoire.
Relisez bien les deux listes ci-dessus. Ce ne sont pas de simples mots.
Ce sont des actes perpétrés à l'encontre de femmes, de filles et de bébés.

Comment le vivriez-vous ?
Mettez-vous vraiment dedans, c'est à en faire des cauchemars.
Pendant longtemps...
Qui "ILS" me direz-vous :
ceux qui tuent et ceux qui ferment les yeux et ceux qui nient l'existence de ces pratiques, ils sont tous coupables.
Le prétexte de "c'est leur culture", ça ne tient pas dans un cas comme ça !
 

Pour ne pas focaliser sur l'Inde voici un témoignage de Biswokarma, dans le village de Pyutar au sud de Katmandou (Népal). Elle est de la communauté des dalits – les «intouchables» le dernier échelon de la hiérarchie des castes hindoues.
"Un groupe d'environ 35 personnes sont venues chez moi, ils m’ont enfermée dans une étable et m’ont forcée à manger des matières fécales et à boire de l’urine. Le lendemain, ils m’ont coupé la peau avec des lames. Je ne pouvais pas supporter la torture et j’ai avoué être une sorcière juste pour sauver ma vie."
Des centaines de femmes dalits sont victimes de faits similaires chaque année au Népal. La superstition et la discrimination fondée sur la caste demeure omniprésente dans ce pays comme en Inde. Les communautés continuent d’opérer sur les lignes strictes patriarcales, en dépit des efforts gouvernementaux.
En Inde comme au Népal, tout conflit peut exposer une femme à des accusations de sorcellerie :
être de basse caste oui
mais aussi refuser les avances d’un voisin
et surtout défendre sa propriété. Les veuves qui ne renoncent pas aux biens de leur défunt mari sont particulièrement ciblées.

Les accusations sont lancées par un "ojha", chaman local ayant des "moyens magiques" pour identifier les sorcières. En fait, il les désigne sur demande, contre un bakchich (pot-de-vin : paiement, nourriture...).Népal BudhnathQue réserve l'avenir à cette petite népalaise ? Une fois mariée elle deviendra une belle-fille et sera donc au dernier échelon de la hiérarchie familiale. Elle sera la dernière à manger, devant parfois se contenter des restes. Même enceinte. L'été, quand la conservation des aliments est plus difficile à cause de la chaleur elle souffrira probablement de la faim. Et si son mari vient à mourir ? Sera-t-elle éliminée, accusée de sorcelleire ou devra-t-elle servir d'objet sexuel à un de ses beaux-frères ? J'espère que ce joli vêtement est symbole de haute-caste et qu'elle sera épargnée...

Un des derniers cas parlant de sorcellerie paru dans le journal "Aujourd'hui l'Inde" : en janvier 2011, le chaman de Shivni concocte une potion que les hommes font boire aux 30 femmes du village, le breuvage devant provoquer les aveux de celle qui est la sorcière. Quelle chance pour le village, aucun aveu, il n'y avait donc pas de sorcière à Shivni ! Par contre des femmes empoisonnées et hospitalisées il y en a 30 maintenant dont 5 frôlent la mort... Ces messieurs vont se retrouver bien seuls pendant quelques jours ! Les plus optimistes d'entre vous diront que ça les fera réfléchir...
Les condamnations contre les ojhas, quand ils sont jugés, excèdent rarement 6 mois.


Les femmes dont il s'agit ici n'ont absolument aucun moyen d'action. Elles pensent que c'est comme ça que les choses sont. Elles pensent que c'est partout pareil. Dans le monde entier. Les religieux (une autre sorte de pourris mais là tout le monde est dupe de tout le monde) leur disent que c'est l'ordre des choses éternel et immuable voulu par les dieux. Ces femmes ne vont pas demander secours, ni individuellement, ni collectivement et encore moins comme un peuple opprimés ce à quoi elles peuvent pourtant être assimilées de façon évidente. Elles ne savent même pas qu'un tel recours existe, n'oubliez pas qu'elles n'ont pas accès à l'information.

Que peut-on faire ?
Pourquoi pas la confiscation immédiate de toute autonomie ? Non, c'est justement contre la privation de vie autonome et de liberté que je me révolte.
Et pourquoi pas la peine de mort ? Non, bien sûr que non, on serait comme eux.
50 millions de disparues, c'est pas assez pour un massacre ? C'est une atteinte à l'intégrité de l'humanité. Là oui, il faut une intervention internationale. Là oui, je suis pour un déploiement de force pour stopper cette abomination.
Messieurs de l'Onu, faîtes intervenir les casques bleus et de façon réellement active. Comme une vraie force de police face à des terroristes et bien plus efficacement encore : ils SONT coupables. Tous coupables ! Avec application immédiate et sans autre jugement de la sanction maximale. Là au moins c'est pleinement justifié. Ils tuent impunément merde, rendez-vous compte quoi ! Ouvrez votre "âme" et ne me dîtes pas que vous pouvez vivre avec ça ! C'est quoi ces animaux qui torturent moralement et physiquement leurs femelles ?
Et qu'on ne me parle pas d'ingérence dans des affaires internes. Il s'agit toujours d'ingérence dans des affaires internes.

Évidemment, sur une population de plus d'un milliard, tous n'ont pas personnellement perpétré de crime. Après 8 ans de séjours dans le pays, je n'ai jamais été moi-même confronté au problème de façon directe : en tant qu'étranger je ne serai jamais intégré. Beaucoup de choses me sont cachées. Mais ayant vu comment circule la rumeur dans une ville de presque 4 millions d'habitants où nous pouvons rencontrer dans la rue de parfaits inconnus qui savent ce que nous avons fait la veille, je ne peux pas croire que les indiens eux-mêmes puissent n'avoir jamais assisté à un acte barbare envers une femme. Je ne suis pas sûr de pouvoir trouver un seul véritable innocent. Un qui ne soit pas au courant d'un crime ou d'un autre dans son voisinage immédiat... et qui a fermé les yeux.


Nous ne sommes pas juristes mais si tout ce que vous venez de lire ne répond pas à la définition de génocide et de crime contre l'humanité, qu'est-ce que c'est alors un crime contre l'humanité ?


Le gouvernement indien essaie de mettre en place des lois (vous verrez dans le tout dernier article de cette série : part 5) mais les traditions ont la peau dure ! Pour l'instant seules menaces et punitions exemplaires donnent de petits résultats...

Il y a d'autres pays où le viol n'est pas puni et où même c'est presque une institution. D'autres aussi où les femmes sont égales à des objets en pleine propriété d'un homme. Et d'autres encore où les femmes sont admises comme l'incarnation de satan. Encore une fois, je parle de l'Inde parce que je connais mieux. Nos écrits sont alimentés entre autre par les rapports d'Amnesty International et les articles de journaux comme "Aujourd'hui l'Inde", on vous invite à pianoter sur l'internet si vous voulez en savoir plus...


Ces info vous touchent, vous scandalisent, "partagez" ces textes...
Vous avez des compétences, mettez-les en oeuvre
Vous pouvez agir,
Vous avez des connaissances, faîtes-les intervenir
Contactez-nous
(à suivre dans "Naître dans une rose en Inde article 4")

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 19:48

Photos prises lors d'expériences proposées à l'école des arts de l'amourécole des arts de l'amour  

jardcréat.0520 

apprendre à être en relation sans parler,
en créant un "jardin"


 jardin de la création
 
 







 

massage-danse



apprendre à masser en dansant



 

les-hommes




apprendre à jouer "entre hommes"




 

Naissance de "Voyage-Autrement" part 2

Au cours de notre propre thérapie et des diverses formations qui nous ont amenés à devenir enseignants nous nous sommes toujours impliqués à fond. Même quand on était rebelle on restait "bon élève".
On avait l'envie d'apprendre et de découvrir tout ce que notre psychisme, notre corps peuvent receler comme mystères. Nous avions envie d'être libres vite, poussés par la notion d'urgence de vivre, d'être conscient de vivre et de vivre consciemment.


L'envie d'apprendre et la sensation d'urgence de vivre forment une alchimie
i
ndispensable à la réussite d'une thérapie.
Or cette alchimie est présente chez très peu des clients habituels des psy.
La plupart sont peureux. Nous aussi nous avons souvent eu peur mais ce n'est pas pareil qu'être peureux.
D'autres n'ont pas vraiment envie de vivre, ils exhibent leurs blessures comme des trophées précieux, se plaignent et préfèrent se croire incompris plutôt que d'entrer dans le processus de transformation.
Car c'est de ça qu'il s'agit : accepter de commencer une chrysalide, accepter de s'y consacrer- parce qu'à un moment c'est ce qu'il faut faire et rien d'autre-, accepter d'y rester autant de temps que nécessaire, accepter toutes les transformations entraînées par ce qu'on a commencé et continuer, sans savoir si au sortir de ce processus on sera "piéride du chou" ou "grand paon de nuit".

Il est possible malgré toutes les blessures du passé de vivre la vie telle qu'elle est maintenant.
Mais ça ne peut pas se faire "à notre guise", en prenant une heure une fois tous les 15 jours pour "voir quelqu'un".
Il faut passer par un apprentissage exigeant et plus cet apprentissage est tardif plus il
est long.

massage-danse 

Il faut s'immerger totalement dans le processus comme quand tu pars plusieurs mois en pays étranger pour apprendre la langue.
Ceux qui démarrent un "travail sur soi" sortent généralement d'une heure de psy, soulagés, ils ont levé un peu la soupape de sécurité de leur cocotte-minute intérieure et le lendemain ils sont de nouveau désemparés.

 

 

Très peu acceptent de plonger à fond dans les eaux troubles de la vraie transformation.

 

Nous c'est les "plongeurs de fond" qu'on cherche. Nous ne pouvons plus rester dans notre hameau à recevoir des "clients" une fois de temps en temps.
La créativité s'éteint vite quand on passe du temps à lutter contre l'inertie. J'en sais un bout là-dessus, j'ai été instit' presque 30 ans et je serais éteinte, vide, morte d'usure à l'heure actuelle si je n'avais pas pris ma retraite à l'avance !

Où lancer nos filets pour pêcher ces "plongeurs de fond" ?

 


...(la suite dans "Naissance de Voyage-Autrement part 3")...
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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 17:59

Alors voilà comme promis, petite digression sur les lois indiennes. Il y a loooonngtemps, lors de nos premiers voyages dans les Indes Orientales, nous avons interrogé des gens sur leur façon de conduire, à nos yeux plus que surprenante.
Pour faire court disons que la réponse systématique était des yeux exorbités d'incompréhension.
À la question comment tu obtiens ton permis :
"Il faut payer. Un flic te regarde, tu montes dans une voiture et puis si tu arrives à démarrer sans caler et à rouler quelques mètres, c'est bon".

Devant donc nous rabattre sur l'observation pure (comme toute science exacte qui se respecte), nous en avions conclu quelques règles élémentaires :

♦ Tu roules au milieu comme ça tu risques pas de te prendre un gadin à cause d'un trou ou d'un chien qui somnole (on devrait être sur la gauche !)

en voiture protégés par Ganesha

♦ Tu as priorité si tu es plus gros ou si tu fais le mieux semblant de rien avoir vu.
circulation MI road

♦ Si un autre véhicule ou un mobile quelconque d'ailleurs se pointe en face, éventuellement, tu peux te ranger un peu vers plus ou moins ta gauche sauf si ton klaxon est plus puissant que l'autre dans ce cas, tu changes rien. Sauf pour les éléphants.

♦ Les marques au sol ? Quelles marques au sol ? Y'a des marques au sol ?

♦ Si tu aperçois un être vivant quelconque dans ton champ de vision, que ce soit devant, derrière, sur les côtés, et même si il avance tranquillement droit devant lui sur le trottoir, TU KLAXONNES

♦ Lorsque tu veux doubler, TU KLAXONNES SANS T'ARRÊTER et une fois l'idée en tête, tu l'exécutes immédiatement et surtout sans rien changer parce que tout le monde sait bien qu'il n'y a rien de plus dangereux qu'un conducteur hésitant.camion dangereux

♦ Si quelqu'un veut te doubler, tu le sais parce qu'il n'arrête pas de klaxonner en te collant sur un des côtés, gauche ou droite d'ailleurs peu importe. Surtout ne change rien et continue à foncer et c'est d'ailleurs probablement le signal que là ici à cet endroit maintenant il est possible de doubler. Revenir alors à la règle précédente.

♦ De nuit, il vaut mieux mieux-voir-on-sait-jamais que de moins bien voir. Donc tu mets les grands phares et ça a en plus l'avantage d'écarter de ta trajectoire les importuns qui auraient l'audace de rouler la nuit. Toute façon, il est bien trop dangereux de lâcher le volant pour changer les phares surtout la nuit, tu te rends pas compte.

♦ À un carrefour si tu vas tout droit tu changes rien mais quand même tu peux klaxonner plus que d'habitude c'est plus prudent. Si tu tournes d'un côté ou de l'autre, coupe la route au maximum et le plus vite possible pour encombrer le carrefour le moins longtemps possible et klaxonne bien sûr sinon personne ne peut savoir que tu as la priorité.

♦ À un feu tricolore : Rouge, ça dépend. Si le feu est face à toi tu t'arrêtes. Ça c'est partout pareil. Si c'est le rouge des autres branches du carrefour : commence à avancer. Le jaune c'est "va plus vite tu vas rester coincé par les autres de côtés qui commencent à avancer". Le vert c'est rien de spécial, pourquoi ?

♦ Enfin c'est un peu spécial en fait il y a des feux qu'on peut suivre et d'autres qu'on peut ne pas suivre mais ça c'est la subtilité et le mystère de la civilisation orientale.

♦ À un rond-point tu fais comme à un carrefour.

♦ Aaahh ces marques au sol là ? Des dessins rituels pour les mariages ou la fête-à-Ganesh pourquoi ?

♦ Si tu vois devant toi un vélo livreur surchargé qui a du mal à avancer et qui te bloque, donne des coups de pieds dedans, ça aidera peut-être.

♦ Bus. C'est les plus gros alors ils ont tous les droits. Les chauffeurs ne connaissent que l'usage de l'accélérateur et à cette vitesse ils ont du mal à intégrer en plus l'usage du volant et du frein. bus dangereux

♦ Prends toujours le plus court chemin : sur un périph' ne va pas à l'embranchement suivant pour faire demi-tour, perte de temps et de carburarant, prends la voie en sens inverse !

2 voies

 

2 voies moto3 mn d'arrêt sur cette 2 voiesAprès "l'accrochage en scoot", j'ai fait une petite recherche auprès du site de la "Traffic Police Jaipur City" et Ô surprise, il y a bel et bien un code de la route (Rules of the road regulation 1989, facile à trouver sur l'internet) et même que c'est le même qu'en France enfin que partout quoi. Sauf qu'ils roulent à gauche mais là les malheureux, on ne peut pas leur en tenir rigueur ils n'ont pas choisi, c'est à cause des anglais...Tout pareil qu'en France puisqu'ils ont même une bizarrerie : ils ont la priorité à droite alors qu'ils roulent à gauche.
schéma des rond-pointsIl y a quelques pays comme ça qui roulent d'un côté et ont la priorité de l'autre. On s'y habitue bien et je commence à penser que c'est même plus malin. Je mets ce texte en ligne début mars. Huit semaines après, Sylvie ne peut toujours pas utiliser son épaule. Je vais pas laisser passer ça. Je vais faire tout ce qu'il est possible pour que ce genre de chose n'arrive plus.

 

stop ! J'hésite de moins en moins à "faire le flic" même si en France je déteste ceux qui le font mais là, cils en font quand même trop même pour un chaotique comme moi. Par exemple, sur une route à vitesse réduite pour cause d'encombrement, si je me trouve face à une voiture qui franchit la ligne continue, je m'arrête face à elle juste au ras de la ligne et je regarde le conducteur droit dans les yeux sans rien dire sans bouger avec un air de tête à claque. Si il fait semblant de pas comprendre et de commencer à râler, je montre la ligne "the lane, the lane" (En fait ça arrive plusieurs fois par jour mais les réflexes d'évitement empêchent la plupart du temps de réagir en "flicage") il est bien obligé de reculer même si c'est en râlant. Je suis certain qu'il pense du mal de moi du genre "Sale étranger on les accueille gentiment, et ils se croient chez eux en voulant nous apprendre à conduire" mais je m'en fous.

J'ai découvert qu'il y a même des associations qui essaient de promouvoir le respect du code ! Dès que l'entreprise me laisse un moment, je les contacte et je deviens militant. code affiché un peu partout

 

 

En plus de l'évidente pétition mensuelle au ministre pour exiger le respect du code tolérance zéro, j'ai quelques petites idées de base plus faciles à mettre en oeuvre que je commence tout de suite : imprimer des petits papiers avec des règles élémentaires facilement compréhensibles par n'importe qui et de toujours en avoir dans la poche. Si je tombe sur un qui exagère vraiment, je m'énerve pas non, je lui donne tranquillement un papier et même je pourrais essayer de le faire avec le sourire puisque je sais que là, j'ai gagné

 

 

 

 

L'état des routes n'arrange rien aux problèmes de code. "Nids de poules", qui ici ont la taille d'un trou pour autruche, pierre, ouvertures pour réparation jamais signalées, égoût sans couvercle...


d-o road

Ajoutez les divers animaux circulant librement :
cochons, vaches, ânes, chiens...

 

 

 

 

 

 

 

Quant aux piétons !
rue inde (2004)

Cet après-midi je n'en pouvais plus de conduire ici, c'était encore pire que d'habitude, il ne faut vraiment pas que j'aille en centre après 15H ! J'ai tenu tête à une moto qui bien sûr roulait à droite donc avec laquelle je me suis retrouvé face à face. On a ça régulièrement avec les bus et les voitures mais comme c'est le plus gros qui gagne on est obligé de s'arrêter ou de se jeter sur le côté...
"No rules" ils disent mais il y a des jours où c'est pas rigolo. J'ai déjà vu plusieurs accidents dont 2 mortels et ça remue...

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 17:21

transport de fleurs
Je (Sylvie) me suis faite accrocher en scooter par une voiture, quel stress !
Heureusement rien de grave :
Enoch est à l'arrière du scooter, on rentre d'une balade à Central park, dans un rue pas du tout embouteillée. Un conducteur qui, comme d'hab', ne connait pas la taille de sa voiture, s'est carrément rabattu sur moi et a accroché le guidon.
Enoch a les jambes plus longues que le scooter, il nous stabilise avec ses pieds.

Je louvoie encore sur quelques mètres et finis par freiner à quelques centimètres d'une benne à ordure.

Je sens tout de suite que j'ai les épaules bousillées. Enoch descend et me demande si ça va puis regarde vers la voiture qui continue sa route.

"Descends, vite, descends, donne-moi, le scoot"
En démarrant : "Le salaud"

Je suis choquée et le vois partir à fond à la poursuite de la voiture. Moi, j'ai besoin de rentrer à la maison pour me cocoonner mais je sais qu'il va falloir attendre pour ça.

Je (Enoch) vois la voiture tourner au bout de la rue. Flash sur les caractéristiques.
Blanche.
4x4.
Arrière carré.
Galerie sur le toit.

Je sens l'adrénaline qui monte.

Je débouche de la rue juste à temps pour le voir à nouveau tourner au bout de la rue suivante que je connais bien puisque c'est justement celle qui passe devant notre appart'. J'accélère. Je suis juste derrière. Coup d'oeil devant. Je peux doubler. J'accélère encore et me retrouve devant. Je fais signe arrête avec la main et lui fais une queue de poisson puis je stope. J'arrête le scoot et me dirige vers le chauffeur.

"Fuck ! How are you driving asshole. Et en plus tu t'arrêtes même pas pour seulement t'excuser ! Sors de ta voiture. J'appelle les flics. T'as vu ce que t'as fait à ma femme ?"

Les indiens balisent quand on les accuse d'avoir fait quoi que ce soit à une femme.

"On va chez la police." "Où il est ton permis connard ?"

Je l'assaille volontairement pour ne pas lui laisser le temps de réfléchir.

"Ouvre ta porte. Et descends. Montre moi ton permis."

Il descend mais ne montre pas son permis. Les badauds commencent à s'agglutiner.

"Ok, on monte en voiture et on va chez les flics."

"No sir please, not the police, I apologize. Sorry sorry"

"Bon, je note le numéro et j'y vais avec ou sans toi".

Je regarde ostensiblement la plaque et répète le numéro à haute voix. Le grut continue à s'excuser. Je sais très bien que je n'aurai rien de plus. Je fais un signe de mépris et monte sur mon scoot tout en répétant le numéro à haute voix. Je vais quand même au poste de police le plus proche.

Je suis accueilli par un officier qui me fait attendre puis pendant qu'un autre remplit un papier il part en moto chercher Sylvie. Il revient un moment après sans elle. Pourtant, c'est la rue d'à côté. Bof, peut-être qu'elle est rentrée à la maison. Nous partons ensemble mais non, Sylvie est bien là au bord du trottoir. Voyant qu'elle a très mal aux épaules, il fait venir une ambulance pour une expertise médicale qui complétera son rapport. Nous sommes étonnés de toute cette diligence mais...
il n'y aura aucune suite.

3 jours difficiles pour dormir et m'(Sylvie) habiller mais ça va mieux.

J'avais commencé des exercices pour
scooter-zoé
renforcer mes cervicales
(usées par l'âge m'a-t-on dit, bouh…)
j'ai rajouté des trucs pour la souplesse
des épaules !

J'espère que je vais rouler de nouveau en scoot sans peur ! C'est une telle indépendance face à ces rickshavala exigeants...

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